
Quand un souffle de vent a soulevé le chapeau du pasteur, Guðrún a vu le crâne ouvert du pasteur et l’a entendu dire :
La lune est sotte
La mort, elle trotte
Ne vois-tu pas la blancheur
Dans ma nuque,
Garún, Garún ?
Étant un fantôme, il ne pouvait pas dire le nom du bon Dieu, Guð.
Quand ils sont arrivés vers l’église et le cimetière, Guðrún a vu une tombe ouverte et effrayée elle est descendue du cheval pour sonner les cloches de l’église. Le fantôme a essayé de la rattraper mais Guðrún a pu se sauver en arrachant la manche du son habit. Le fantôme, par contre s’est retrouve dans la tombe qui s’enfermait sur lui ! Pendant longtemps il a hanté Guðrún pendant des longues nuits, jusqu’au moment où l’on a fait appel à un sorcier de l’ouest qui a réussi à le remettre dans sa tombe et mis une pierre enchantée la dessus. Depuis, le fantôme n’a pas été vu mais Guðrún ne s’est jamais remise.
Ceci est une adaptation simplifiée de la version originale.
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Narrateur:
Hafdís Erla Bogadóttir.
Références:
Íslenskar þjóðsögur (Icelandic Folklore).
Author: Benedikt Johannesson/Johannes Benediktsson.
Dessinateur:
Eyrun Oskarsdottir.
Infographie:
Bjork Hardardottir.
Mixer du son:
Hafdís Erla Bogadóttir.
Videó:
Markus Sveinn Markusson.